CHAPITRE 36
Ciel nocturne étoilé, clarté totale.
Je l’ai regardé un moment, remarquant une lueur rouge étrangement fragmentée passer à la périphérie de ma vision, puis disparaître de nouveau.
Ça devrait avoir un sens pour toi, Tak.
Comme une sorte de code, dans la façon dont cette lueur se brisait à la limite de ma vision. Comme une chose conçue pour se soulever, puis retomber par fractions.
Comme des glyphes. Des chiffres.
Puis cela a eu un sens pour moi, et j’en ai eu des sueurs froides. J’ai compris où j’étais.
La lueur rouge était un affichage tête haute, projeté sur la visière de la combinaison spatiale dont j’étais prisonnier.
Putain, Tak… Ce n’est pas le ciel nocturne.
J’étais dehors.
Puis le poids du souvenir, de la personnalité et du passé s’est déversé sur moi, comme une micrométéorite transperçant le mince sceau de transparence qui enveloppait ma vie.
J’ai battu des bras. Constaté que je ne pouvais pas les bouger au-dessus des poignets. Mes doigts ont agrippé un cadre rigide sous mon dos, la pulsation lente d’un système de moteurs. J’ai tourné la tête.
— Eh, il revient à lui !
La voix était familière, malgré le rendu métallique du communicateur des combinaisons. Quelqu’un a eu un gloussement de crécelle.
— Ça t’étonne, mec ?
Mon sens de proximité m’a signalé un mouvement sur ma droite. Au-dessus de moi, j’ai vu un autre casque se pencher, la visière obscurcie, impénétrable.
— Eh, mon lieutenant ! (Encore une voix que je connaissais.) Vous venez de me faire gagner cinquante dollars des Nations unies. J’avais parié avec ces pauvres cons que vous alliez émerger avant tous les autres.
— Tony ? suis-je parvenu à dire.
— Et sans lésions cérébrales, en plus. Un point de plus pour le peloton 391, les mecs. On est des putains d’immortels !
Ils nous avaient ramenés du destroyer martien comme une procession funéraire de commandos du vide. Sept corps sur des brancards à réaction, quatre véhicules d’assaut et une garde d’honneur de vingt-cinq personnes en tenue de combat pour l’espace pur. Carrera n’avait pris aucun risque quand il avait fini par traverser la porte.
Tony Loemanako nous a rapportés impeccablement, comme s’il avait fait des débarquements via porte martienne toute sa vie. Deux véhicules d’assaut en éclaireurs, suivis par les brancards et l’infanterie, les commandos entrant par paires sur la gauche et la droite, et tout a fini avec les deux autres véhicules d’assaut, à reculons. Les combinaisons, brancards et véhicules sont tous passés en suspension grav à la seconde où ils sont entrés dans le champ d’attraction de Sanction IV, et quand ils se sont posés quelques secondes plus tard, c’était d’un seul mouvement, sur un signal de Loemanako, poing levé dans sa combinaison.
Les Impacteurs de Carrera.
J’ai regardé tout cela, en me redressant autant que possible dans les entraves de mon brancard. J’avais le plus grand mal à étouffer ma fierté, mon impression d’appartenance créée par le gène de loup.
— Bienvenue à la base, mon lieutenant, a dit Loemanako en tapant légèrement du poing contre le plastron de la combinaison. Tout va bien se passer, maintenant. Tout va bien se passer.
Sa voix s’est faite plus forte dans le communicateur.
— OK les gars, on bouge. Mitchell et Kwok, vous restez en combi et vous gardez deux véhicules d’assaut en dispo opérationnelle. Les autres, à la douche – on ne retourne pas se baigner tout de suite. Tan, Sabyrov et Munharto, vous revenez dans quinze minutes, fringués comme vous voulez, mais équipés pour tenir compagnie à Kwok et Mitchell. Les autres, repos. Chandra Control, il nous faudrait des soins médicaux tout de suite, s’il vous plaît.
Rires dans le communicateur. L’attitude générale s’est relâchée autour de moi, visible même dans la masse du matériel de combat spatiale et le polalliage mat des tenues en dessous. Les armes se sont écartées, repliées, ont été déconnectées ou simplement rengainées. Les pilotes des véhicules d’assaut sont descendus avec la précision de poupées mécaniques, et ont suivi le mouvement général des corps en combi un peu plus loin vers la plage. La barge d’intendance des Impacteurs, la Vertu d’Angin Chandra, reposait sur ses griffes d’atterrissage, comme un croisement préhistorique de tortue et de crocodile. Sa coque caméléochrome, au blindage lourd, brillait en turquoise pour se confondre avec le sable dans le pâle soleil d’après-midi.
J’étais content de la revoir.
La plage était ravagée, maintenant que je la regardais. Dans toutes les directions, aussi loin que mes yeux portaient, elle était déchirée et striée autour du cratère de verre fondu laissé par l’explosion de la Nagini. Elle avait aussi emporté les préfas, ne laissant que des marques de brûlures et quelques rares fragments de métal. Ma fierté professionnelle m’a dit que ces fragments ne pouvaient pas faire partie de la navette. La Nagini avait explosé en plein air, et cela avait dû consumer instantanément chaque molécule de sa structure. S’il fallait laisser la terre aux enterrés, Schneider ne prendrait pas beaucoup de place. Il devait encore être en train de se disperser dans la stratosphère.
Ce que tu fais le mieux, Tak.
Apparemment, l’explosion avait aussi coulé le chalutier. En tordant le cou, j’apercevais à peine la structure sévère et à demi fondue qui dépassait de l’eau. Les souvenirs m’ont traversé la tête. Luc Deprez et une bouteille de mauvais whisky, politique de comptoir et cigares interdits par le gouvernement. Cruickshank au-dessus de moi dans la…
Arrête, Tak.
Les Impacteurs avaient apporté leur propre matos pour remplacer le camp vaporisé. Six grands préfas ovales à quelques mètres du cratère sur la gauche. Près du museau de la barge d’intendance, j’ai remarqué une cabine carrée et des réservoirs à pression : l’unité de douche à polalliage. Les commandos de vide ont rangé leurs armes les plus lourdes sur des racks couverts et se sont engouffrés dans l’habitacle de rinçage.
Une file d’uniformes des Impacteurs est sortie de la Chandra, avec à l’épaule le flash blanc des équipes médicales. Ils se sont regroupés autour des brancards, les ont démarrés et nous ont emportés vers l’un des préfas. Loemanako m’a mis la main sur le bras quand mon brancard s’est soulevé.
— À plus tard, mon lieutenant. Je passe vous voir quand on vous a arrangé. Il faut que j’aille me rincer.
— Ouais, merci, Tony.
— Ça me fait plaisir de vous revoir, mon lieutenant.
Dans le préfa, les médecins nous ont détachés, puis sortis de nos combinaisons avec des gestes à l’efficacité clinique. Étant conscient, j’étais un peu plus facile à dépaqueter que les autres, mais pas de beaucoup. J’avais passé trop de temps sans médicament antirad, et le simple fait de plier ou de soulever chaque membre nécessitait un effort de volonté. Quand on a fini par me sortir de la combi et me mettre dans un lit, je pouvais à peine répondre aux questions du médecin qui pratiquait les tests standard postcombat sur mon enveloppe. J’ai réussi à garder les yeux à moitié ouverts pendant ce temps, et j’ai vu par-dessus son épaule qu’on réservait le même traitement aux autres. Sun, irréparable pour l’instant, a été jetée dans un coin sans cérémonie.
— Alors, je vais vivre, doc ? ai-je murmuré à un moment.
— Pas dans cette enveloppe, non. (Il a préparé un cocktail hypospray antirad tout en me parlant.) Mais je peux vous garder sur pied encore quelque temps, je pense. Pour vous éviter de parler au vieux en virtuel.
— Il veut quoi, un débriefing ?
— J’imagine.
— Alors vous feriez bien de me bourrer de quelque chose, pour que je ne m’endorme pas pendant que je lui parlerai. Vous avez du meth ?
— Je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour l’instant, mon lieutenant.
Cela m’a fait rire, sans que je sache où j’avais trouvé la force nécessaire.
— Ouais, vous avez raison. C’est pas bon pour la santé.
J’ai été obligé de me servir de mon grade pour avoir ma dose de tétrameth, mais il m’a injecté. J’étais plus ou moins fonctionnel quand Carrera est venu me voir.
— Lieutenant Kovacs.
— Isaac.
Le sourire a fleuri sur ses lèvres comme un soleil sur la rocaille. Il a secoué la tête.
— Espèce de petit enculé, Kovacs. Vous savez combien j’ai déployé d’hommes sur cet hémisphère pour vous retrouver ?
— Sans doute pas un de plus que vous ne pouviez vous le permettre.
Je me suis relevé un peu plus sur le lit.
— Je pense que vous avez plus étiré votre permission que le cul d’une pute de bataillon, lieutenant. Deux mois de désertion, avec un message par réseau. Parti chercher quelque chose qui pourrait justifier cette putain de guerre. Je reviens vite. C’est un peu vague.
— Mais pas faux.
— Vraiment ? (Il s’est assis au bord du lit, son treillis caméléochrome morphant pour prendre le motif écossais. Les cicatrices récentes sur son front et sa joue étaient raides sur son expression.) C’est un vaisseau de guerre ?
— Oui.
— Utilisable ?
J’ai réfléchi.
— En fonction du soutien archéologique que vous avez sous la main, je dirais oui, sans doute.
— Et comment se porte votre soutien archéologique actuel ?
J’ai jeté un œil dans l’espace ouvert du préfa, où Tanya Wardani était recroquevillée sous une couverture isolante toute fine. Comme le reste des survivants de la Nagini, on l’avait mise sous calmants légers. Après l’injection, le médic l’avait déclarée stable, mais avec une espérance de vie guère plus longue que la mienne.
— Niquée. (J’ai commencé à tousser, et j’ai eu du mal à m’arrêter. Carrera a attendu, m’a donné un mouchoir. J’ai fait un geste faible en agitant la main.) Comme nous tous. Et le vôtre ?
— Nous n’avons pas d’archéologue avec nous pour le moment. À moins de compter Sandor Mitchell.
— Non. C’est un type avec un hobby, pas un archéologue. Pourquoi vous n’êtes pas venu avec des Gratteurs, Isaac ? Vous deviez bien savoir ce que vous achetiez.
J’avais pensé un instant dire : Schneider a bien dû vous dire ce que vous achetiez. Mais j’ai décidé de garder cette carte-là. Je ne savais pas si l’info aurait la moindre valeur, mais quand on en est à ses derniers harpons, on ne tire pas sur les nageoires.
Il a secoué la tête.
— Financiers corpo, Takeshi. Des saloperies dans leur tour. On n’a pas plus d’air qu’il n’en faut pour embarquer, avec des connards comme ça. Jusqu’aujourd’hui, je savais simplement que Hand était sur un gros coup, et que si les Impacteurs en rapportaient un bout, on nous revaudrait ça avec les intérêts.
— Ouais, mais ils vous ont donné les codes du système de nanobes. Encore plus intéressant que ça ? Sur Sanction IV ? Allez, Isaac, vous deviez bien savoir de quoi il s’agissait.
Il a haussé les épaules.
— Ils ont juste parlé chiffres. C’est comme ça qu’on fonctionne, chez les Impacteurs, vous le savez. Ah, d’ailleurs. C’est Hand, à côté de la porte, non ? Le maigre ?
J’ai hoché la tête. Carrera est allé voir le cadre endormi.
— Ouais. Il a perdu du poids depuis l’holo qu’on m’a montré. (Il a traversé tout l’hôpital de campagne, regardant les autres lits à droite et à gauche, et le cadavre dans le coin. À travers le meth et la fatigue, j’ai senti une vieille prudence se rappeler à mes nerfs.) Bien sûr, ce n’est pas étonnant, avec les radiations qu’il y a dans le coin. Je suis étonné que vous soyez encore debout.
— On ne l’est pas, ai-je fait remarquer.
— C’est vrai. (Son sourire était triste.) Putain, Takeshi. Pourquoi vous n’avez pas attendu quelques jours de plus ? Ça aurait réduit votre dosage. Tout le monde fonctionne aux antirads standard, ici, et on n’a que quelques migraines.
— Ce n’était pas à moi de décider.
— Oui, c’est vrai. C’est qui, l’inactive ?
— Sun Liping. (J’étais plus triste que je l’aurais pensé, en la regardant. Les allégeances de meute sont un terrain glissant, on dirait.) Officier systèmes.
— Et les autres ? a-t-il grogné.
— Ameli Vongsavath, officier-pilote. (Je les ai désignés un par un de la main.) Tanya Wardani, archéologue. Jiang Jianping, Luc Deprez, tous les deux commandos.
— Je vois. (Carrera a de nouveau froncé les sourcils et désigné Vongsavath du menton.) Alors, si votre pilote est là, qui était dans la navette d’assaut quand elle a explosé ?
— Un dénommé Schneider. C’est lui qui m’a embarqué dans cette histoire. Un con de pilote civil. Il a eu peur quand le feu d’artifice a commencé, là-haut. Pris la navette, ruiné Hansen, le type qu’on avait laissé monter la garde, puis il a mis les bouts, et nous a laissés…
— Il est parti seul ?
— Oui, si on ne compte pas les gens dans le placard à cadavres. On a perdu deux corps contre les nanobes avant de traverser. Et on en a trouvé six autres au vaisseau. Ah, et deux noyés dans les filets du chalutier. L’équipe d’archéo d’avant la guerre, on dirait.
Il n’écoutait pas, il attendait simplement que j’aie fini.
— Yvette Cruickshank, Markus Sutjiadi. Ce sont bien les membres d’équipage que vous avez perdus face aux nanobes ?
— Ouais. (J’ai pris un air vaguement surpris.) Vous avez une liste d’équipage ? Bon sang, vos habitants de tour sont efficaces, niveau sécurité corpo.
— Pas vraiment. Ils sont simplement de la même tour que votre ami, là-bas. Rivaux pour la même promotion, en fait. Comme je vous ai dit, des pourritures. (Sa voix manquait étrangement de mordant quand il a dit ça. Une absence que mes antennes de Diplo seules ont pu identifier comme une sorte de soulagement.) Vous n’avez sans doute pas récupéré les piles de ces deux victimes ?
— Non, pourquoi ?
— Peu importe. Je m’en doutais. Mes clients m’ont dit que le système récupère tout ce qui est artificiel. Pour le cannibaliser.
— C’est bien ce qu’on pensait. (J’ai écarté les mains.) Isaac, même si nous les avions récupérées, elles se seraient vaporisées avec tout ce qu’il y avait dans la Nagini.
— Oui, l’explosion était particulièrement destructrice. Vous savez quelque chose à ce propos, Takeshi ?
— À votre avis ? ai-je soufflé en parvenant à sourire.
— À mon avis, les navettes d’assaut rapide Lock Mit ne se vaporisent pas comme ça. Et je pense que vous n’avez pas l’air trop chaviré par ce Schneider qui vous a lâchés.
— Eh bien, il est un peu mort. (Carrera a croisé les bras en me regardant. J’ai soupiré.) D’accord, j’ai miné les réacteurs. Je me fiais autant à Schneider qu’à une capote en résille, de toute façon.
— À juste titre, on dirait. Et heureusement pour vous que nous sommes arrivés, vu le résultat. (Il s’est levé en se frottant les mains. Quelque chose de déplaisant paraissait avoir déserté son écran.) Vous feriez bien de vous reposer, Takeshi. Je veux un débriefing complet demain matin.
— Bien sûr, ai-je répondu. Enfin, il n’y a pas grand-chose à dire.
Il a levé un sourcil.
— Vraiment ? Ce n’est pas ce que mes scanners m’ont dit. Nous avons enregistré plus d’énergie déchargée de l’autre côté de cette porte sur les sept dernières heures que ce qu’on a dépensé en hyperdiffusion vers ou depuis Sanction IV depuis qu’elle a été colonisée. Moi, je dirais que ça peut faire une bonne histoire.
— Oh, ça, ai-je écarté d’un revers de la main. Bah, vous savez, un affrontement automatisé entre titans galactiques. La routine.
— Ben voyons.
Il allait sortir quand quelque chose lui est revenu.
— Takeshi.
J’ai senti mes sens tinter comme en mission.
— Ouais ?
Aussi détendu que possible.
— Juste par curiosité. Comment comptiez-vous rentrer ? Après avoir fait exploser la navette d’assaut ? Vous savez, avec les nanobes activés et l’empoisonnement rad. Pas de transport, à part peut-être cette merde de chalutier. Comment comptiez-vous partir ? À pied ? Vous êtes presque tous à plat. C’était vraiment une bonne stratégie, de faire exploser votre seul véhicule ?
J’ai essayé d’y repenser. Toute la situation, le vertige ascensionnel des couloirs martiens vides, des chambres désertes, le regard momifié des cadavres et la bataille avec des armes d’une puissance inimaginable… tout cela me paraissait appartenir à un passé si distant… J’aurais sans doute pu tout ramener avec mes souvenirs de Diplo, mais il y avait quelque chose de sombre et de froid entre les deux, qui me le déconseillait. J’ai secoué la tête.
— Je ne sais pas, Isaac. J’avais planqué quelques combinaisons. On aurait pu nager, et s’accrocher au bord de la porte en vous envoyant un SOS.
— Et si la porte n’avait pas été radiotransparente ?
— Elle laisse passer la lumière des étoiles. Et les scanners, apparemment.
— Ça ne veut pas dire qu’un signal…
— Alors j’aurais balancé un signal télécommandé en espérant qu’il survivrait assez longtemps aux nanobes pour que vous le repériez. Putain, Isaac, je suis un Diplo. On improvise au fur et à mesure. Au pire, on avait une bouée presque fonctionnelle. Sun aurait pu la réparer, la faire transmettre, et on se serait fait sauter la tête en attendant que quelqu’un vienne nous chercher. Ce n’était pas très grave, on avait moins d’une semaine dans ces enveloppes-là, de toute façon. Et ceux qui seraient venus voir auraient été forcés de nous réenvelopper. On était un peu les experts du coin, même morts.
Il a souri. Moi aussi.
— Mais ce n’est pas une stratégie à toute épreuve, Takeshi.
— Isaac, vous ne comprenez pas. (Ma voix s’est faite un peu plus sérieuse, effaçant mon sourire.) Je suis Diplo. Ma stratégie, c’était de tuer tous ceux qui essaieraient de me baiser. Survivre, après coup, c’est un bonus. Et si on ne peut pas… (J’ai haussé les épaules.) Je suis Diplo.
Son propre sourire a glissé.
— Reposez-vous, Takeshi, a-t-il dit gentiment.
Je l’ai regardé sortir, puis j’ai posé le regard sur la forme immobile de Sutjiadi. En espérant que le tétrameth me garderait sur pied jusqu’à ce qu’il se réveille, et qu’il comprenne comment éviter l’exécution formelle aux mains d’une équipe de punition des Impacteurs.